Louis II de Bavière : un règne neptunien

L’Astrologie nous permet souvent de cerner certains types de professions ou d’activités par le biais de schémas planétaires identiques. Ainsi, la profession de volcanologue sera le plus souvent apparentée à une prédominance plutonienne du thème natal (Katia et Maurice Krafft, par exemple), tandis que les thèmes de souverains laisseront peu ou prou apparaître un Saturne très prononcé (Catherine de Médicis). Cependant, il existe des exceptions comme va l’illustrer notre étude bio-astrologique de Louis II, roi de Bavière.

Malgré le sang royal qui coulait dans ses veines et la destinée suprême qui s’ouvrait devant lui, son règne fut l’un des plus controversé qui soit. Considéré comme fou par certains et génial pour d’autres (Paul Verlaine estime qu’il est « le seul grand roi de ce 19e siècle »), nous allons pouvoir trouver l’origine de cette controverse au sein même de son thème astrologique puisque ce Neptunien en puissance ne pouvait décidément pas trouver sa place dans une existence royale.

Une enfance écartelée

Ludwig naît le 25 août 1845 à 23 h 35 à Munich, dans le château de Nymphenburg.

Carte natale de Louis II de Bavière

A sa naissance, c’est encore son grand-père, Louis 1er, qui règne sur la Bavière et ce, jusqu’en 1848, année durant laquelle celui-ci se trouve dans l’obligation d’abdiquer au profit de son fils Maximilien, le père de Ludwig.

C’est donc, dès l’âge de trois ans que Ludwig devient Prince héritier du trône de Bavière. Cette nouvelle perspective pousse son père à souhaiter une éducation rigoureuse pour son fils. Il désire l’endurcir, lui communiquer sa passion de la guerre et l’initier à l’art de gouverner. A cet effet, il le confie dès qu’il a neuf ans, au bon soin d’un précepteur rigide, le comte Théodore Basselet de la Rosée. C’est lui qui aura la lourde charge de préparer Ludwig à son métier de futur roi.

Le jeune Ludwig n’a pourtant pas la fibre du pouvoir. Il déteste les responsabilités et montre très tôt un goût prononcé pour la peinture, la musique, puis plus tard, pour l’architecture et les décorations d’intérieur. Il se découvre une véritable passion pour l’œuvre de Richard Wagner, compositeur allemand en pleine ascension à l’époque, à qui il voue un culte ostensible. Ses passions sont solitaires, il est isolé du reste des enfants de son âge, il n’a pas d’amis. Cet isolement forcé, dû à son devenir royal ne le contrarie pourtant pas, bien au contraire. C’est un enfant aux mœurs secrètes, qui déteste la foule, le bruit et l’agitation, qui ne se complait que dans la solitude, s’enfermant naturellement dans son monde, celui de son imagination. Parallèlement, il apparaît comme un enfant très lucide, et faisant preuve d’un esprit intuitif, parfois doué de clairvoyance.

Le paradoxe entre ses tendances à l’évasion par la pensée et la dure réalité de l’éducation qu’il reçoit ne fait qu’accentuer son déséquilibre émotionnel inné. Ses accès de mélancolie et ses rêveries, faisant déjà partie intégrante de sa personnalité, ne vont cesser de s’amplifier, au grand dam de son père qui désespère de la langueur et de l’apathie de son fils.

Louis II jeune

Plus on l’oblige à se conformer à une certaine rigueur due à son rang, plus on l’initie à son devoir de responsabilités futures, et plus Ludwig s’enferme dans son univers solitaire. Cette pénible contradiction ne lui échappe d’ailleurs pas, puisqu’à l’âge de treize ans, il commence à rédiger un journal intime où il y répertorie toutes ses peurs, ses angoisses de se sentir différent de ce que l’on attend de lui.

C’est également à cette époque que la révélation de sa différence prend une ampleur supplémentaire puisque, parallèlement aux contradictions déjà établies, viennent s’ajouter la prise de conscience de son homosexualité naissante. Il la refoule autant qu’il le peut, mais ne peut véritablement l’ignorer. Il sait que ce penchant sera sien toute sa vie et ne le quittera jamais, mais il prend soin de le masquer soigneusement.

C’est encore là pour lui, une contradiction extrême, entre la vie qu’il voudrait mener au grand jour et le fait réel qu’il sera un jour roi de Bavière, ce qui nécessite d’autres talents et d’autres prédispositions que les siennes.

Dominantes du thème

1/ Neptune par culmination et conjonction quasi-exact au MC.

Neptune fait partie d’un amas en Verseau (Neptune, Cérès, Mars et Saturne) dont la quasi-majorité se situe en M IX. Neptune fait ici figure de proue puisque non seulement il est le plus proche du MC, mais il est également le centre de l’amas, celui qui reçoit et canalise toutes les influences des autres planètes qui lui sont liées. Neptune et Saturne sont ici très symboliques de la dualité qui a existé dans la vie de Louis II, quand au choix entre deux directions opposés : celui du règne par Saturne et celui de la rêverie par Neptune. Dans un même ordre d’idée, Mars et Cérès viennent alimenter cet amas, amplifiant chacune les valeurs précitées : – Cérès, seul astre de l’amas à se trouver en M X (la Maison de Saturne), implique que la voie royale est vécue par Louis II comme une source de contraintes. – Mars (conjoint le plus exactement à Neptune) implique, au contraire, sa volonté d’échapper à ses obligations et de laisser parler sa personnalité dans son aspect le plus naturel. En Verseau et en IX, cet amas invite à penser que c’est plus par l’évasion et les déplacements de l’esprit (via un Neptune puissant) que louis II a traversé son existence.

2/ Le Soleil au FC.

Faisant partie d’un amas en Vierge, le Soleil est en directe opposition à l’amas au MC. Cette particularité supplémentaire vient appuyer l’idée d’une contradiction entre la destinée royale toute tracée (le Soleil est en M IV représentant les racines familiales ainsi que la voie de la nation) et le besoin irrépressible d’évasion lié à Neptune, dominant de l’amas au MC.

3/ La Lune Noire en M I.

Se trouvant en Cancer, elle donne le ton des frustrations et des inhibitions que louis II a traversé : une imagination brimée et une peur panique de la foule (en Cancer), des désirs et pulsions personnelles tourmentés (la M I). A noter que la Lune vient appuyer la position majeure de cette Lune Noire puisqu’elle se trouve en M XII (la Maison de Neptune) et en Gémeaux tout comme l’Ascendant (représentant les dualités) ce qui dénote une fois encore les déséquilibres émotionnels et les dilemmes de Louis II quand aux alternatives de son existence.

4/ Vénus conjointe au Maître d’Ascendant, Mercure.

La conjonction Vénus/Mercure se situe sur la cuspide de la M V, englobant ainsi à la fois les valeurs des Maisons IV et V (le foyer, la famille, la créativité, les sentiments). Cette conjonction est au carré exact de l’ASC lui-même, témoignant de fortes dissensions dans la personnalité de Louis II, et notamment dans sa sexualité refoulée durant toute son existence.

L’homme qui ne voulut pas être roi

A la mort de son père le 10 Mars 1864, Ludwig devient Louis II, roi de Bavière, sans s’y être véritablement préparé, sans avoir retenu les notions de commandements apprises, sans même avoir l’envie de régner. Dans le thème natal de Louis II, cette période coïncide au premier retour des Noeuds Lunaires, la date en question correspondant à la conjonction exacte. Ce transit signe une nouvelle direction de l’existence, une émancipation vis-à-vis du cocon familial. A noter également la culmination de Mercure (Maître d’Ascendant) qui transite la M X.

Tout juste installé dans ses nouvelles fonctions de souverain, la première préoccupation de Louis II est de convier Richard Wagner à venir s’installer au plus près de lui, à Munich, afin de bénéficier de concerts privés. En effet, son engouement pour l’œuvre du compositeur, ainsi que pour l’homme lui-même, est intense. Louis II ira jusqu’à régler les nombreuses et considérables dettes du compositeur pour s’assurer de sa présence et de sa fidélité.

Richard Wagner

Richard Wagner

Dans le même temps, et face à ses responsabilités royales, les affaires du pays l’interpellent. Il est certes préoccupé du bien-être de son peuple (Soleil en Vierge et en IV), mais la politique l’ennuie profondément. Plus que jamais, il déteste la foule (Lune en XII), les mondanités, les cérémonies officielles et tout ce qui a trait à une apparition publique (Jupiter conjoint cuspide XII). Il n’a de goût que pour la nature et l’art. Peu à peu, il délègue les décisions politiques du pays à son gouvernement et le laisse agir à sa place.

Sa seconde préoccupation, après l’arrivée de Richard Wagner à Munich, est de lui faire construire un théâtre d’opéra digne du compositeur. Mais, les frasques de Wagner déplaisent au peuple ainsi qu’à la cour qui juge qu’il a une mauvaise influence sur le souverain. Préoccupé des sentiments que lui porte son peuple, Louis II est donc contraint, bien malgré lui, de procéder à l’exil de Richard Wagner, le faisant chasser de Munich en décembre 1865. L’encadrement par conjonction/opposition de Jupiter natal par le transit de Saturne et de Pluton semble bien refléter cet évènement. Les obligations royales (représentées par Saturne) s’équilibrent avec les valeurs d’adversité et d’antagonisme liées aux ennemis (Pluton), entourant un Jupiter natal, assez typique de ce que pouvait représenter Richard Wagner aux yeux de Louis II (son guide et le meilleur de ses conseillers). De plus, Jupiter (les joies) transitant la VII (les unions et partenariats) au carré d’Uranus natal en XI (les amitiés) semble bien signer la rupture inexorable entre Louis II et son confident.

Le 22 janvier 1867, ce même souci de plaire à ses sujets va également le décider à se fiancer avec sa cousine, Sophie de Bavière. Pourtant, il ne peut se résoudre à l’épouser, son homosexualité latente l’en empêchant probablement, et les fiançailles sont rompues au mois de Novembre de la même année. La date des fiançailles correspond au transite de la Lune sur le Soleil natal (cette conjonction implique bien l’idée d’un engagement d’ordre sentimental) mais également du transit de Jupiter en carré à lui-même. Ce carré semble indiquer que ces fiançailles ne sont pas placées sous l’égide des meilleurs auspices et qu’elles ne sont qu’apparat, d’autant que Jupiter est Maître de la M VII (les serments, les unions). A la date de rupture des fiançailles, un amas de planètes personnelles (Mercure, Vénus et Mars) vient se placer en opposition à la Lune et Pluton est en carré exact à Saturne, ce qui sous-entend que la situation inconfortable de Louis II a poussé celui-ci au détachement de ses liens sentimentaux.

Louis II, roi neptunien

Pour Louis II, cette année 1867 est riche en expériences diverses puisque c’est lors d’un voyage en France qu’il découvre le Château de Pierrefonds, situé au Nord de Paris et récemment restauré par Napoléon III. Cette découverte fait l’effet d’une véritable révélation pour lui. Il sait qu’il va désormais exercer ses talents dans la construction d’un château, aussi magnifique que celui de France, en hommage à l’homme qu’il admire le plus au monde, Richard Wagner. Ce sera sur l’emplacement des ruines du vieux Château de Hohenschwangau qu’il entamera l’édification du monumental Château de Neuschwanstein – « Le Nouveau Rocher du Cygne ». La première pierre du gigantesque édifice aura lieu le 05 septembre1869. La Nouvelle Lune a lieu sur le Soleil natal, Vénus transitant la M V est en trigone exacte à Saturne natal en M IX et Saturne transite la M VI et le signe du Sagittaire. Ces trois facteurs relient ainsi les MM IV, V, VI et IX et mettent en valeur le point de départ d’une expansion créative liée à l’art de type architectural et toute destinée à son mentor.

Chateau de neuschwanstein

Chateau de Neuschwanstein

A propos de cet ouvrage, il écrit d’ailleurs à Richard Wagner :

« (…) L’endroit sera l’un des plus beaux qu’on pourra trouver, saint et inaccessible, un digne temple pour l’ami divin qui a apporté le salut et la bénédiction au monde (…) ». On retrouve dans cette citation et par les mots-clés qui la composent, toute l’énergie mêlée du Soleil, de Vénus et de Saturne ainsi que des signes de la Vierge et du Sagittaire.

Grandeur et décadence

Le château de Neuschwanstein fera partie d’une longue liste d’autres constructions, toutes plus fastueuses les unes que les autres (le château de Linderhof et d’Herrenchiemsee, entre autres). Il est à noter que la plupart de ces édifices possèdent une grotte factice creusée dans la pierre (voir ci-dessous, la grotte de Linderhof baptisée grotte de Vénus !) où Louis II vient souvent se réfugier. L’agencement et l’aménagement de ces diverses et grandioses structures vont alimenter une mégalomanie croissante, vider les caisses du pays et éloigner chaque jour un peu plus le peuple de son souverain. Cette mégalomanie de la construction est sans nul doute imputable à Neptune/Cérès/Mars/saturne culminant.

Grotte de Vénus

Cette folie des grandeurs n’a finalement, chez le roi, jamais cesser de prendre le pas sur sa vie de monarque et sur ses obligations gouvernementales. L’homme est plus que jamais épris de nature et de solitude (Le château de Neuschwanstein n’est d’ailleurs édifié que pour assouvir sa soif d’isolement et de retraite). Parallèlement, sa sexualité qu’il considère inavouable, est devenue le sujet de troubles psychologiques profonds chez le personnage : Saturne, maître de VIII, conjoint Mars et carré Jupiter signe dès la base des difficulté dans l’expression naturelle, spontanée des instincts. Il culpabilise de n’avoir pas pu donner un héritier au trône, il a tout à fait conscience que son peuple lui tient rigueur de se fait. Dans son esprit, c’est toujours une lutte perpétuelle entre ses désirs et ses obligations qui ne font décidément pas bon ménage. Cette lutte contre lui-même va progressivement le miner et notablement favoriser son déséquilibre psychique. Malgré son âge (il a 25 ans en 1870), il continue (et continuera jusqu’à sa mort) à tenir son journal intime, y révélant ses états d’âme, laissant ainsi entrevoir ce que l’on nommerait aujourd’hui, une schizophrénie grandissante.

 

Salle du trône

Salle du trône

Pendant ce temps, la Bavière connaît de graves crises politiques et économiques mais Louis II ne s’en soucie que peu, continuant à déléguer ses pouvoirs à son gouvernement. Il ne prend d’ailleurs, plus la peine de se rendre à Munich, ne fut ce que pour faire acte de sa présence. Pourtant, une grande partie de son peuple et de ses sujets continuent de lui accorder leur pleine confiance, estimant que son esprit pur et sa vision lucide des choses fait de lui le meilleur des souverains qu’un peuple puisse espérer.

Néanmoins, Louis II passe le plus clair de son temps à occuper ses divers châteaux, vivant le plus souvent la nuit, faisant donner des représentations musicales et théâtrales pour lui seul, ne supportant que la présence de certains de ses « favoris ». Son besoin d’isolement est si grand qu’il fait installer une table montée sur poulies et tirée par des cordages afin de prendre ses repas en solitaire à l’étage supérieur sans avoir besoin de côtoyer les gens de sa cour, restés au niveau du sol. Il entretient de longues conversations avec des personnages disparus (Louis XIV ou Marie-Antoinette, entres autres). Louis II vit de plus en plus dans son monde, celui où personne n’a le droit de pénétrer (La lune en Gémeaux nous parle de l’environnement, de l’entourage du natif mais elle est ici en XII, maison de réclusion et de solitude).

Le 13 février 1883, la mort de Richard Wagner le plonge dans une torpeur sans précédent. Il vient de perdre son seul et unique ami. Il pourvoira à lui donner de somptueuses funérailles, sans toutefois y assister physiquement, sa peur panique de la foule s’étant aggravée avec le temps. Cette date correspond au second retour des Nœuds lunaires dans le thème natal de Louis II, preuve d’un nouveau grand tournant de son existence, d’autant que ce retour s’accompagne du transit de Neptune et de Saturne sur le Nœud Sud. En parallèle, Saturne est carré à lui-même évoquant la grande insécurité, la privation ainsi que l’état de déprime dans lequel Louis II a pu se trouver.

Une fin des plus mystérieuses

En 1886, las de ce comportement irresponsable, le gouvernement décide de démettre Louis II de ses fonctions royales, en invoquant une folie certaine. A cet effet, il sélectionne une pléiade de médecins aliénistes attachés à la cause gouvernemental, qui établira un rapport prouvant la folie du roi et donc, l’incapacité de celui-ci à gouverner.

Le 10 juin 1886, Louis II est transféré au Château de Berg à Munich, où il est maintenu sous bonne garde et l’on proclame aussitôt sa déchéance au profit de la Régence de Luitpold de Wittelsbach, son oncle. Deux puissants amas se sont formés dans les M IV et XII (réunissant la quasi-totalité des planètes), d’où il ressort notamment le carré exact de Pluton (les fins) au Soleil natal (le pouvoir, la royauté). La liaison étroite des deux Maisons concernées indique bien l’idée d’un déracinement, d’une perte des valeurs de refuge (la M IV) par les épreuves et les ennemis (la M XII).

la solitude et la folie

La grotte isoloir de Neuschwanstein

C’est trois jours plus tard, à l’aube de ses 41 ans, que l’on retrouvera le corps du Roi Louis II (ainsi que celui de son psychiatre) aux abords du lac de Starnberg. Les hypothèses quand aux circonstances de ces deux décès sont nombreuses et toutes plausibles, mais de façon officielle et afin d’appuyer la thèse de sa folie, une seule sera retenue : le roi a tué son médecin, puis, s’est donné la mort par noyade. Au jour de sa naissance jusqu’à celui de sa disparition, il semble que Neptune et l’aura de mystère que cette planète véhicule avec elle ait décidément joué un rôle prédominant.

Synthèse et conclusion

La personnalité de Louis II, être énigmatique et secret, excentrique et rêveur, torturé par sa nature originale et insolite, semble en complète contradiction avec une éventuelle voie royale. Force est de constater que dans son cas, la dominante Neptunienne a été mise à rude épreuve puisque se trouvant dans l’obligation de s’accommoder d’un destin placée sous l’égide de Saturne. Neptune a su s’entourer de facteurs en totale cohésion avec son principe directeur et notamment avec une Lune positionnée en M XII, Maison gouverné par Vénus (la cuspide de la M XII se trouve dans le signe du Taureau). Tous les autres facteurs « rigoureux » du thème ayant pu surseoir aux valeurs Neptunienne (l’amas en Vierge, la culminance de Cérès en M X, la position du Noeud Nord en M VI) semblent avoir été comme détournés de leurs valeurs premières au profit de ce Neptune, puissant et incontournable. Louis II emporte donc avec lui, tout ce qu’il n’a jamais pu, su, ou eu le temps de livrer, c’est à dire tous les secrets qui émaillaient son esprit fantasque ainsi que tous les fantômes qui le peuplaient, ses rêves les plus fous ou les plus géniaux, en somme, tout ce qui lui aurait permis un réel épanouissement de la personnalité en d’autres temps, lieux ou circonstances.

Tous droits réservés Anne Bresciani

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3 thoughts on “Louis II de Bavière : un règne neptunien

  1. C’est absolument fascinant, pas pour la seule histoire de la vie de cet homme (mystérieux, dramatique et touchant), ni la seule froide analyse de son thème, mais bien par la fusion des deux, l’un illustrant l’autre, l’autre expliquant les mécanismes « célestes » à l’oeuvre derrière le premier, le tout dans une cohérence épatante.
    On apprécie forcément plus une personnalité lorsqu’on comprend quelles forces invisibles la travaillent.
    Bravo & Merci beaucoup pour cet article.

  2. Tes articles, qui devraient être sous cours tant qu’ils sont pédagogiques de point si concret si bien illustrés de finesse d’analyse..Tes mots sont dotés d’une douce vérité, une main compassive qui aime et qui rends si vivants ce qu’elle décrit..merci Anne d’exister 😉

  3. Je ne connaissais pas du tout le personnage mais c’est fort intéressant. Merci Anne 😉
    Rhiann 😛

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