Réflexions astrologiques sur le coronavirus

Cet article a pour but de répondre aux interrogations des nombreuses personnes qui ont pu me contacter en privé ou qui, faisant partie des gens qui ont l’habitude de me consulter à titre professionnel, m’ont envoyé leurs questions.
Nous essayerons ici de faire le tour de la question en essayant surtout de comprendre le sens que revêt, à titre collectif comme à titre individuel, la pandémie toujours en cours à ce jour.
Car l’utilité profonde de l’astrologie est avant tout d’être un outil incomparable de compréhension qui nous permet de trouver la signification de ce qui arrive, d’en extraire le message profond, au-delà des apparences.

Notons d’ailleurs que si l’astrologie dite mondiale est un outil de réflexion historique intéressant, il est difficile de lui trouver des applications concrètes immédiates puisque, en réalité, il est extrêmement rare qu’un phénomène quelconque soit véritablement mondial, c’est-à-dire qu’il touche plusieurs partie du monde simultanément et de la même façon. Il peut par exemple souvent exister des catastrophes naturelles, des guerres, des conflits économiques ou même des épidémies régionales mais les phénomènes qui concernent tous les terriens en même temps restent vraiment exceptionnels. Et bien sûr à phénomène exceptionnel, configuration astrale exceptionnelle, comme nous allons le voir.

Origine et expansion du virus en astrologie mondiale

En consultation, mon attention avait été depuis longtemps attirée sur la configuration planétaire très spécifique qui signa la propagation du coronavirus.
En effet, on peut dire que les choses ont véritablement commencé quand, fin décembre 2019, Saturne a rejoint Pluton à la fin du Capricorne : la conjonction exacte entre les deux planètes a eu lieu le 12 janvier 2020 mais Pluton et Saturne étaient en conjonction appliquante depuis la mi décembre en comptant une orbe de seulement 3°: la première notification de cas de 2019-nCoV à Wuhan a eu lieu le 31 décembre 2019 alors que les deux planètes n’étaient plus séparées que par 01°).

Mais cette conjonction, déjà lourde de sens (Saturne et Pluton sont deux planètes qui ont tendance à faire du nettoyage par le vide, à faire finir et mourir les choses, à être des seuils de passage entre les cycles) allait au fil des semaines se trouver renforcée par l’apport d’autres planètes passant sur elles, au début du troisième décan du Capricorne:

d’abord le Soleil, Mercure et Cérès à la mi-Janvier: cela correspond au premier cas hors de Chine (Thaïlande, le 13 janvier) et au premier décès en Chine (15 janvier). Remarquez que Mercure signifie le mouvement (le virus s’exporte) tandis que le soleil est symbole de la vie par excellence (le virus fait son premier mort, du moins officiellement) et que Cérès, je l’ai démontré dans mon livre sur elle, concerne à la fois les phénomènes de santé publique et d’actualité internationale.

par la Lune le 23 janvier (le jour même, trois villes chinoises dont Wuhan sont placées en quarantaine). Remarquez que la Lune est symbole de la maison et, en astrologie mondiale, de la ville)

Jupiter a, à son tour, rejoint Saturne/Pluton (en reprenant les 3° d’orbe, Jupiter a rejoint l’amas le 11 mars, soit le jour où l’OMS classifie la propagation du Virus comme une « pandémie ». Or, Jupiter est réputé en astrologie « augmenter tout ce qu’il touche », le bon, comme le mauvais ! Les choses prennent donc logiquement « de l’ampleur ». Notons d’ailleurs que lors de la grippe espagnole de 1918/1919 (qui a fait entre 50 et 100 millions de mort à travers le monde) était déjà « signée » par le couple Pluton/Jupiter.

La planète Mars vient de rejoindre l’amas (18 mars) le premier mort en Afrique subsaharienne a été annoncé (Burkina Faso), signalant selon l’OMS la propagation rapide de la maladie dans cette région du monde qui été la plus épargnée jusqu’alors. Notons que L’Afrique subsaharienne est historiquement marquée par Mars.

On pourrait se dire que, cette fois, le plus dur était passé puisque toutes les planètes concernées avaient déjà apporté leur contribution…

Le problème de fond, et ce qui fait que cette configuration est aussi exceptionnelle, c’est que, par le jeu des rétrogradations planétaires, le trio Jupiter/Saturne,/Pluton a en quelque sorte stagner dans le dernier décan du Capricorne jusqu’à la fin de l’année 2020 ! Autrement dit, les effets de la configuration, que l’on parle d’effets politiques, sanitaires, économiques et historiques, se sont en réalité étendu tout 2020. Ce genre de configuration est extrêmement rares et a la faculté de changer le monde…

Mais au delà du constat qui n’apporte pas grand chose si ce n’est de nous conforter dans la justesse de la mécanique céleste, peut-on retirer une leçon de tout cela grâce à l’astrologie ?

Moyens médicaux

 

Quels furent les signes le plus touchés et pourquoi ?

A titre individuel, il n’est pas possible de se prononcer ici puisque cela dépend du thème natal de chaque personne et notamment de la manière donc l’amas de transit fin Capricorne à impacté ce thème natal. Je précise au passage qu’il est bien sûr absurde de penser que l’on pourrait voir qui va mourir et qui va vivre depuis le thème natal puisque comme je le répète souvent : le thème représente la vie et n’indique pas la mort, qui est par définition hors du champs de la vie « terrestre » que symbolise justement la carte astrologique de naissance.

On remarquera toutefois que de façon générale, les gens fortement marqués par un signe d’Air ou de Feu, et de façon moindre, les gens dont le soleil est en Air ou en Feu et surtout dans le dernier décan du Bélier, Gémeaux, Lion, Balance, Sagittaire et Verseau ont sans doute le plus mal vécu ce transit, ne serait-ce que d’un point de vue psychologique puisque la crise sanitaire et le confinement qu’elle a imposé nécessitait des qualités de patience et d’autodiscipline qui manquent bien souvent aux signes d’Air et de Feu. Leur besoin d’agir, de bouger, de rencontrer d’autres gens, de sortir s’accommodent bien-sûr bien mal de tout confinement ou restrictions !

Il y a ensuite toutes celles et ceux qui ont un facteur astrologique important en Capricorne et aussi en Cancer (signe opposé). On est ici dans le maximum de transformation, ces deux signes devant être considérés, avec celui du Bélier et de la Balance (au carrés de l’axe Cancer/Capricorne), comme ceux qui ont été les plus impactés, c’est-à-dire chez qui la pandémie aura parfois tout changé : pour eux, il y a un avant et un après Coronavirus, c’est certain.

Quel sens profond revêt cette épidémie pour l’humanité ?

Mais c’est évidemment d’un point de vue mondial que les choses sont le plus lourd de sens. La concentration de planètes lourdes en fin de Capricorne indique bien la fin d’un monde : non pas que je parle ici d’apocalypse et de « destruction totale de la terre » mais bien de la fin d’un monde, c’est à dire d’un modèle sociopolitique à grande échelle, de la fin d’une époque.

La leçon est simple : l’excès de matérialisme, d’utilitarisme et de dureté d’un monde bien trop « Capricorne » justement, est appelé, dans les prochaines années, à être profondément revu, à titre individuel comme collectif.

On assiste clairement en ce moment même à un tournant historique majeur, lent bien-sûr, mais déterminant : sans doute les historiens marqueront les années 2020/2024 d’une pierre blanche.

Astrologiquement, je défends depuis des années le fait que nous ne sommes pas encore tout à fait rentré dans la fameuse « ère du verseau », qui justement marquera un changement civilisationnelle majeur. Et cette période pourrait bien cette fois en être le seuil.

Il est intéressant de constater que ce brusque « arrêt forcé » de l’activité humaine a pu nous faire expérimentalement nous rendre compte (à grande échelle) de notre action néfaste sur l’environnement : les oiseaux revenant dans les capitales, les poissons (et même les dauphins) dans les lagunes vénitiennes, la pollution de l’air disparaissant en quelques semaines seulement partout où les mesures de confinements s’appliquaient…

Cette crise nous a montré la possibilité d’un autre monde : à nous de savoir quoi faire de cette possibilité, à nous, quand la maladie aura passé, de reprendre autrement notre façon de vivre et d’organiser nos sociétés…

Comme le dit le sociologue et philosophe Edgar Morin dans un article du Nouvel Obs (18 mars 2018): « Le confinement peut nous aider à commencer une détoxification de notre mode de vie« .

Conclusion

A titre individuel comme à titre collectif, cette crise majeure nous a permis et nous permet encore de réfléchir sur notre vie, sur le sens que l’on veut lui donner.

Le confinement nous a obligé à réfléchir, a permis de faire milles choses que l’on n’avait jamais le temps de faire, a permis aussi, pour ceux qui sont en couple ou en famille, de retrouver l’autre et les autres. On a été forcé de « prendre le temps » de réfléchir à long terme et d’essayer de reconstruire quelque chose de mieux à l’avenir, vertus premières du Capricorne et de son maitre Saturne, Dieu du Temps.

Au final, peut-être est-ce aussi le meilleur moment pour simplement nous rappeler que la qualité de notre environnement dépend fondamentalement de notre état d’esprit, de notre attitude et des décisions que nous prenons, et prendrons, pour demain.

En bouddhisme, il est courant de dire que la cause actuelle de la dureté du monde tient dans le règne psychologique des « trois poisons« : l’avidité (qui entraine pauvreté des gens et appauvrissement de la planète), la colère (qui entraine les guerres et les violences de toutes sortes) et l’ignorance, qui entraine les mauvais choix et, au niveau planétaire, les épidémies. C’est ici de l’ignorance des lois de la vie dont il est question : ces lois qui devraient, si elles étaient respectées, nous amener, entre autre, à bien plus respecter la nature.

Et il n’est bien sûr pas nécessaire d’être bouddhiste pour réaliser que, sur le long terme, la solution est en nous. Comme le disait Léon Tolstoï:

« L’Homme ne peut améliorer qu’une seule chose qui est en son pouvoir, lui-même ».

Et cela ne signifie pas que nos gouvernements et l’ensemble des gens qui ont du pouvoir peuvent en faire à leur gré tandis que les simples citoyens font de leur mieux : s’améliorer à titre personnel, c’est aussi réunir son courage, affirmer que ce n’est plus possible de continuer ainsi et tout faire pour entraîner un changement à grande échelle car le changement de notre environnement est précisément l’aboutissement de l’addition de nos changements personnels.

Quand les ombres de la destruction, de la maladie et de la mort sont proches, c’est une tendance humaine que de succomber à la peur, l’agitation, la lâcheté, l’angoisse, le doute et la colère (il suffit de voir les scènes de panique et d’égoïsme qui se sont partout produite en début d’épidémie) mais si nous savons à l’avenir lutter courageusement pour ce qui nous semble juste (parce que nous aurons eu le temps pour y réfléchir), alors, nous dissiperons le brouillard des illusions et nous pourrons commencer à reconstruire.

Le courage est la première qualité du Capricorne. Le courage, c’est aussi la clé pour ouvrir la porte vers un nouveau monde et chacun peut en trouver, au moins un peu, en lui-même.

Tous droits réservés Philippe REGNICOLI

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