Bien que quelques éditeurs fassent des efforts louables pour proposer au public de bons ouvrages d’astrologie et que leurs catalogues leur permettent même occasionnellement de publier la traduction de textes étrangers de premier ordre, il faut bien avouer que les passionnées finissent rapidement par faire le tour des livres astrologiques de langue française dignes d’intérêt.
Par ailleurs, l’édition française –mais c’est aussi du fait des auteurs eux-mêmes- s’est toujours montrée frileuse quant aux sujets très spécialisés et donc moins susceptibles de toucher un large lectorat.
C’est donc toujours avec plaisir qu’A2L publie des traductions inédites.
Nous vous proposons donc ici de découvrir, en VF et grâce aux bons soins d’Anna Lorrai, un extrait du livre « Asteroïds godesses » (pages 150 à 167 de l’édition américaine) de Demetra George. Ce chapitre intitulé « JUNON : LA DIVINE EPOUSE » s’attache à étudier à travers différentes formes d’approche cette astéroïde méconnue. Cette première partie décrit en détail l’aspect mythologique et symbolique de la déesse.
Mon chant est pour Héra… Son trône est d’or, Rhéa était sa mère. C’est une reine immortelle et son visage est le plus beau. Sœur et même femme de Zeus qui tonne, elle est pleine de gloire et tous les dieux du vaste Olympe la révèrent et l’honorent à l’égal de Zeus que la foudre réjouit.
(Homère : l’hymne à Héra, depuis « les Hymnes homériques »)
Généralités
Junon, déesse du mariage, était l’une des deux seules femmes légalement mariées de l’Olympe, la seconde étant Vénus Aphrodite. Mais autant Vénus déconsidérait totalement ses vœux de mariage, autant Junon en épouse de Zeus/Jupiter, était révérée pour sa loyauté et sa fidélité.
Les Grecs connaissaient Junon sous le nom d’Héra, qui provient de la racine he era, et signifie « la Terre », mais qui est également traduit « la Dame » (lady) la forme féminine du « héros ». On la représentait comme une femme belle et majestueuse, les cheveux retenus par un diadème (…) et un voile qui lui tombait dans le dos. Accompagnée par un paon et fréquemment précédée par un arc-en-ciel, elle tient dans sa main gauche une grenade (qui l’identifie comme une version antérieure de la déesse des morts) et un sceptre surmonté d’un coucou dans la main droite.
Selon les Romains, chaque homme possède un pouvoir reproducteur inné, appelé son « génie », et pareillement, chaque femme avait sa « Junon », son pouvoir de concevoir et de porter un enfant. Les qualités de cette Junon se retrouvent dans la déesse Junon, gardienne des naissances et de la maternité.
En tant que Junon Lucrèce, elle est devenue le principe féminin de la lumière céleste, et en tant que Junon Lucine, elle personnifiait la déesse de la naissance qui met l’enfant au jour.
La fonction la plus importante de Junon était cependant celle de protectrice des femmes mariées. Junon présidait à tous les rites et les arrangements du mariage légal. Le sixième mois de juin (June) lui était consacré, et encore aujourd’hui bien des femmes recherchent sa bénédiction en se mariant en juin.
Junon gouvernait également le cycle féminin de la reproduction, et comme déesse du calendrier, elle utilisait le cycle menstruel pour symboliser le passage du temps bien ordonné. De sorte qu’elle était adorée par les femmes romaines pendant les Calendes, le premier jour de chaque mois lunaire.
L’histoire de Zeus et Hera
Parmi le panthéon olympien, Héra, sœur de Zeus, avait été avalée comme ses frères et sœurs par son père Cronos. Une fois sortie de l’estomac de Cronos, elle a été élevée par Océanos et Thétys pendant la guerre des Dieux contre les Titans. Dans l’intervalle, Zeus s’était mis à regarder sa sœur d’un œil plus que romantique.
Un jour, il repéra Héra marchant seule aux abords du Mont Thronax (qui s’appelle aujourd’hui le Mont Coucou – Cuckoo Mountain), dans le pays d’Argos, et il se déguisa en coucou [pour l’approcher]. Le coucou, dont le cri annonce la pluie qui elle-même concède nourriture et fruits [au sein de civilisations agricoles], était considéré comme un messager de fertilité par les anciens. Zeus déclencha alors un puissant orage qui le fit tomber et voler, frissonnant et gelé, sur les genoux d’Héra. Prenant en pitié le pauvre oiseau trempé et effrayé, Héra le prit contre sa poitrine pour le réchauffer sous son manteau. Zeus choisit ce moment pour reprendre sa vraie forme et la violer. Frappée de honte de par ce viol, Héra épousa Zeus sous le coup de la culpabilité et du devoir.
Une autre légende dit que le mariage sacré se déroula dans le plus grand secret sur l’île de Samos et dura trois cent ans. Le secret peut peut-être s’expliquer par le fait que Rhéa, la mère de Zeus, lui avait fait l’injonction de ne jamais se marier. Parce que le conte révèle la monogamie forcée dans les cultes indigènes, les trois cent années peuvent se rapporter au temps que les Hellènes ont mis à soumettre les peuples d’Héra.
Après que Zeus ait épousé Héra, il l’emmena en Olympe pour partager le trône qu’il avait gagné en soumettant les Titans. La cérémonie de mariage fut célébrée en présence de tous les dieux qui apportèrent différents cadeaux. Gaia (la Terre Mère) donna à Héra un arbre aux pommes d’or. Tous les immortels prirent part à la procession nuptiale, et les divinités de la Destinée entonnèrent l’hymne en chœur. Ainsi le mariage forcé entre deux divinités prédominantes donna le départ de la fusion de leurs deux cultures respectives.
Les premiers temps, les divins jeunes mariés échangèrent beaucoup d’amour et de tendresse. Dans l’Iliade, Homère relate leurs ébats amoureux sur le mont Ida.
Zeus, comparant Héra à ses précédentes conquêtes, lui parlait en ces termes : « Jamais un tel désir n’a irrigué et submergé mon cœur, ni pour une déesse, ni pour une mortelle… Jamais je n’ai ressenti l’amour et le si doux désir pour toi qui m’envahissent aujourd’hui ». Malheureusement, mis à part ces quelques moments d’extase sexuelle temporaires, l’idylle du couple s’est rapidement évanouie.
Les épreuves d’Hera et Zeus
Dans ce qui restait de leur mariage, Zeus et Héra vivaient dans un état de tension perpétuelle et un éternel combat.
Même si Zeus requérait les conseils d’Héra, il ne lui faisait jamais pleinement confiance. D’après certaines légendes, Zeus avait l’habitude de la punir en lui envoyant d’assourdissants coups de tonnerre furieux. En représailles, Héra travaillait dans son dos à ses défaites et à l’humilier.
Lorsqu’elle ne supporta plus ses infidélités et son arrogance, elle décida d’avoir sa revanche avec l’assistance d’Athéna et d’Apollon, en l’attachant sur son lit avec des liens de cuir tressé, pendant qu’une assemblée de dieux se moquaient de lui et l’insultaient. Libéré par le Cent-Mains Briarée, Zeus punit Héra en la suspendant au ciel par les poignets attachés par des bracelets d’or, et de pensantes enclumes à ses chevilles.
Dans son mariage monogame, Héra fut privée de ses coutumes relatives à la sexualité sacrée qui honorent la déesse et fut bouclée dans une ceinture de chasteté. Sa fidélité à son époux était exemplaire. Zeus par contre, s’embarquait constamment dans des aventures amoureuses avec des déesses ou des mortelles. La peine et la rage la plus profonde d’Héra se produisit lorsqu’elle dut assister impuissante à la destruction de ses lieux de culte par Zeus et ses adorateurs. Forcée à l’obéissance et à la soumission, les seuls moyens d’Héra pour frapper Zeus en retour étaient de se venger sur ses amantes et les enfants qu’il avait eus d’elles.
Parmi les femmes qu’Héra croyaient traîtresses et qu’elle persécuta, il y eut Leto, Io, Callisto, Lamia et Alcmène. Dans chacun des cas, Héra leur prépara une mort horrible ou leur jetait une terrible malédiction.
Hera, l’épouse idéalisée
En dépit de son orageux mariage, Héra fut vénérée comme une mariée et une épouse modèle qui recherchait l’accomplissement au travers de sa relation [maritale].
Dans la mythologie classique, sa capacité à rester fidèle à Zeus en dépit de ses infidélités était considérée comme la plus grande des vertus. Ceux qui ont tenté de la séduire comme le géant Porphyrion, Ephialtes et Ixion furent à la fois violemment rejetés par elle, et sévèrement punis par Zeus.
En plus de sa réputation de chasteté, Héra refusa continuellement de déshonorer le lit de son mari. « La forme de mariage qu’Hera protégeait en tant que déesse du mariage, était la monogamie, ou d’un point de vue féminin, son accomplissement personnel auprès d’un seul mari pour lequel elle serait la seule femme ».
Ironiquement, cette union si légale des polarités masculine et féminine, fut notablement non prolifique. Pas mieux que quatre rejetons sont attribués au couple divin – Arès, dieu de la guerre, Héphaïstos, dieu forgeron, Eileithyia, déesse des naissances et Hébé, fleur de jeunesse – et les traditions abondent dans lesquelles aucun d’entre eux n’était le résultat d’une union entre Zeus et Héra.
Entre temps, Zeus engendra nombre des héros grecs par le biais de ses assauts sexuels sur les prêtresses d’Héra et ses fidèles.
Hera et ses enfants
Pour faire en sorte de combler son désir d’enfant et de continuer à rester fidèle, Héra a donné naissance seule à plusieurs enfants.
Pour connaître aussi la joie de Zeus d’avoir créé Athéna, elle implora les Titans emprisonnés de l’aider à concevoir un fils aussi fort que Zeus lui-même. Après un an passé dans une retraite solitaire, Héra porta le Typhon de Delphes, une créature avec cent têtes de serpent brûlantes qui deviendrait plus tard un redoutable ennemi de Zeus.
Plus tard, Héra conçut Arès, dieu de la guerre et de la querelle, lorsqu’elle toucha un lilas qui lui avait été envoyé par la déesse Flora. Zeus en vint à détester Arès pour le plaisir qu’il prenait à la violence et à la destruction, tout comme sa mère.
Finalement, Héra porta Héphaïstos, artisan habile et dieu forgeron. Conçu dans la colère, il naquit un peu lent et contrefait, et Héra embarrassée d’avoir créée un enfant atteint de malformation, chercha à effacer cette maternité en le jetant du haut de l’Olympe dans la mer. (Une tradition plus ancienne maintient qu’Héphaïstos était mal formé à cause de sa naissance prématurée pendant les trois cents ans du mariage secret de ses parents, Héra cachait l’enfant pour le protéger et pour masquer qu’elle avait failli). Cette mauvaise action lui revint le jour où Héphaïstos se vengea en emprisonnant sa mère dans un trône qu’il avait façonné pour elle.
Les tensions sexuelles qui ont empoisonné le mariage infertile de Zeus et Héra symbolisaient la lutte entre les coutumes matrilinéaires et patrilinéaires.
En empêchant sa sexualité, Zeus refusa à Héra l’accomplissement sexuel et émotionnel et l’expérience de porter des enfants divins, qui selon la tradition matrilinéaire, auraient usurpé ses revendications personnelles à la souveraineté.
Héra, de son côté, refusa de porter pour Zeus un héritier légitime pour reprendre son titre – de fait, le seul vrai motif pour un mariage monogame – et de la sorte résista au transfert patrilinéaire. Pourtant leur mariage resta au cœur du culte d’Héra et ne fut finalement consommé que lorsque Héra accepta Héraclès (Hercule).
Héraclès dont le nom signifie « la gloire d’Héra » peut avoir été, à l’origine, le prince consort divin d’Héra et son protecteur contre l’ennemi achéen Persée, en des temps précédant son association cultuelle avec Zeus.
Héraclès ré-émergea plus tard en tant que puissant fils de Zeus, né de la mortelle Alcmène. Une légende rapporte que lorsque Héra comprit à quelle gloire Héraclès était destiné, elle chercha à lui dérober son droit de naissance en tant que régent de la noble maison de Persée.
Ceci conduisit à une vie entière de féroce hostilité entre eux deux.
Une [autre] légende raconte qu’on profita du sommeil d’Héra pour qu’elle nourrisse Héraclès au sein et le rende ainsi immortel. Lorsqu’elle se réveilla brusquement, elle le repoussa de sa poitrine, le lait divin giclant de son sein, aspergea les cieux en créant la Voie Lactée.
Quoiqu’il en soit, d’autres légendes rapportent la profonde transformation qui est advenue à Héra quand Zeus la persuada d’adopter Héraclès au cours d’une cérémonie de renaissance. Durant la cérémonie Héra se retira dans son lit, attrapa le héros musclé sur sa poitrine, et le poussa au travers de ses jupes en un simulacre de naissance (un rituel d’adoption toujours pratiqué par des tribus primitives). A présent qu’il était accepté et aimé comme un fils, Héra accueillit Héraclès comme un dieu olympien et lui fit épouser sa fille Hébé, « fleur de jeunesse », une version plus jeune d’Héra elle-même.
Ainsi, en acceptant Hercule, Héra se réconcilia avec Zeus. Vers le 6e siècle avant JC, ils commencèrent à partager un autel qui avait été refusé aux divinités féminines antérieures.
La solitude d’Hera
Le mariage sacré de Zeus et Héra devint le prototype du mariage humain. Les mythes de séparation et de réconciliation y furent incorporés comme un aspect essentiel de leur relation. « Il y a des légendes particulières concernant la solitude d’Héra, sa séparation des autres dieux et de son mari… Ses errances au cours desquelles elle se drapait dans les plus profondes ténèbres et qui se terminaient régulièrement par une réconciliation avec son mari ».
Selon une légende, quand Héra était humiliée par les infidélités de Zeus et honteuse de la nature haineuse qui était devenue la sienne, elle le quittait et se retirait là où elle avait passé sa jeunesse sur l’île d’Euboée. Zeus ne parvenant pas à la convaincre de revenir, il inventa donc une fausse rumeur dans laquelle il annonçait son mariage imminent avec une princesse locale. Le jour du mariage, il s’avança en procession nuptiale jusqu’au mont Chitaeron accompagné d’une statue de bois voilée qui tenait le rôle de la fiancée. En voyant cela, Hera s’est ruée avec d’autres femmes sur les talons, et a mis en pièces la statue. Même lorsqu’elle comprit que Zeus s’était joué d’elle, au milieu des rires, elle se réconcilia avec son mari.
La mythologie grecque souligne de façon répétitive le besoin qu’avait Héra de retraites solitaires périodiques. A Argos, elle se baignait tous les ans dans les sources du Kanathos pour recouvrer sa virginité et préparer sa nouvelle union à Zeus.
Nous avons ainsi raconté l’histoire d’Héra, la grande déesse préhellénique qui initia les femmes aux rites du mariage et pourtant ne connut jamais l’accomplissement qu’elle recherchait avec son mari.
Les origines préhelléniques de Junon
Durant les temps qui précédèrent l’époque de la Grèce classique, Héra était révérée sous une grande variété de formes par les cultes de déesses indigènes. D’anciennes sculptures la représentent belle, assurée et énergique. Un hymne orphique qui lui est dédié entonne : « Puisses-tu, O déesse bénie que tous appellent la Reine universelle, venir avec de la gentillesse et de la joie sur ton charmant visage ». /p> Pendant l’Ere du Taureau, Héra était adorée comme la reine céleste à l’œil de vache qui présidait à toutes les phases de l’existence féminine, depuis l’enfance jusqu’à la vieillesse. Comme personnification de la déesse de la lune triple, Héra symbolisait les trois stades universels de la femme :
- Héra Parthenia : femme enfant de la Nouvelle Lune et printemps bourgeonnant
- Héra Telia : épouse accomplie de la Pleine Lune et l’été fertile
- Héra Chera : veuve solitaire de la Lune noire et de l’hiver désolé.
L’île de Samos est tenue pour être le lieu de naissance d’Héra où elle fut élevée par les Saisons. Comme les grandes déesses préhelléniques, Héra régnait seule dans de nombreux centres religieux – Argos, Samos et Euboée, mais aussi Tirynthe et Mycènes. Des symboles d’Héra ont été conservés en Crète et sur la côte occidentale de l’Anatolie. Son temple à Olympie est bien plus ancien que celui de Zeus.
On célébrait en son honneur les Hérées, un festival de courses à pied féminines antérieur aux Jeux Olympiques. Les trois gagnantes de ces courses, une pour chacun des âges décrits ci-dessus, recevaient des couronnes d’olives symbolisant la paix et la fertilité, et partageaient une vache sacrifiée à Héra. En prenant chacune une part de sa vache sacrée, elles ne faisaient qu’une avec la déesse. Plus tard, la vierge élue des Hérées et le conducteur de char vainqueur des Jeux Olympiques, devenaient les mariés célestes de l’ancien mariage sacré du milieu de l’été [Saint-Jean].
Originellement, Héra régnait seule et n’avait pas de compagnon. Mais lorsque les tribus Achéennes conquérantes fondirent sur la Grèce en venant du Nord, le culte d’Héra est devenu un obstacle qu’il fallait prendre en compte. A partir de là, les Achéens ont fait d’Héra la divine compagne de leur propre dieu dominant, Zeus. Le mariage forcé d’Héra à Zeus symbolise alors la chute de sa suprématie en Crète et en Grèce mycénienne.
Les querelles qui s’en sont suivies dans le couple divin telles qu’elles sont rapportées par le mythe décrivent littéralement les conflits raciaux entre les Achéens fidèles de Zeus et les Argolides adorateurs d’Héra. Et pendant qu’Homère dépeignait traditionnellement Héra comme l’épouse jalouse et querelleuse, en réalité, elle était l’image d’une turbulente princesse nation contrainte mais jamais vraiment soumise par un envahisseur étranger .
JUNON/HERA : Repères symboliques
Principe d’association [le fait de se sentir lié]
Déesse du mariage Reine des Cieux Déesse triple de la Lune
Glyphe : étoile sur la croix
Attributs
- Diadème (couronne)
- Voile
- Sceptre
- Paon, coucou
- Grenade
- Vache (sacrée)
- Arc en ciel (vent et atmosphère)
Régences associées Balance Scorpion
Polarités Intimité / Manipulation
cf. aussi Astrologie de junon
Tous droits réservés Demetra George et, pour la traduction Anna Lorrai
Merci pour cette source d’infos mise à disposition, le mythe est en effet très parlant pour chacun d’entre nous 🙂
Mélodie
Magnifique article. Bravo !
magnifique, je comprends de mieux en mieux ma junon scorpion ainsi que ma jalousie, merci à toi Anna
Merci pour ce bel article qui éclaire la source de bien des comportements face et dans le mariage. Ici, je sens que l’on touche au noyau…