Qu’elles soient légales ou pas, que l’on en devienne dépendant ou qu’on en soit un consommateur occasionnel, les drogues ont pour but de modifier notre état mental, notre vision du monde comme notre vision de nous-mêmes. Leur consommation est aussi vieille que le monde et a eu différents usages, de la transe shamanique à l’anesthésie de la douleur en passant par la recherche de plaisir.
Il existe quatre grandes familles de drogues : l’alcool, les stimulants, les hallucinogènes et les narcotiques. Voyons à quoi correspondent astrologiquement ces classes de produits et pourquoi un natif peut y être plus prédisposé qu’un autre: la place des planètes rapides (soleil, lune, Mercure, Vénus et Mars) ou un élément nettement dominant semble déterminant.
Les hallucinogènes
Les hallucinogènes sont des substances chimiques qui provoquent des hallucinations, c’est à dire des modifications dans les perceptions sensorielles et/ou l’analyse qu’en fait notre esprit. Certains hallucinogènes sont naturels (par exemple le champignon psilocybe ou le peyotl), d’autres sont des produits de synthèse (par exemple le LSD). Leurs effets sont très variés et plus moins intenses, allant de l’euphorie à la somnolence en passant par le délire.
En astrologie, les hallucinogènes pourraient être appelés élément Anti-Terre au sens où précisément, ils ont la propriété de modifier le « réel », de « déconnecter » » de celui-ci. Les natifs du Taureau, de la Vierge et du Capricorne, souvent justement très « terre-à-terre » peuvent trouver dans cette gamme de produits une échappatoire et sont donc prédisposés à en devenir dépendant.
Exemple notoire : chez Joey Starr (qui, de son propre aveu, a pris beaucoup de LSD), Vénus (et trois autres planètes) sont en Vierge et Mars est en Capricorne.
Les stimulants
Les stimulants sont des substances qui augmentent l’activité du système nerveux en agissant notamment sur le rythme cardiaque, la fréquence respiratoire et la pression artérielle. Ils induisent un sentiment d’euphorie pouvant aller jusqu’à la toute puissance. Ce sont, comme l’alcool, des désinhibiteurs et des excitants qui laissent une large place aux instincts et poussent à un comportement frénétique. La cocaïne, le crack (son dérivé) et les amphétamines (dont l’Extasy) font partie de cette famille.
En astrologie, les stimulants pourraient être appelés élément Anti-Eau au sens où ils ont des propriétés opposées à celle de cet élément, réputé lénifiants, calmant mais aussi passive, réceptif et plus fait pour la méditation que l’action. Les natifs du Cancer, du Scorpion et des Poissons, manquant justement souvent d’auto-stimulation peuvent plus aisément en devenir dépendant.
Exemple notoire : chez Pierre Palmade (qui, de son propre aveu, fut pendant 20 ans dépendant à la cocaïne), Mercure (et Vénus) en Poissons. Chez Drew Barrymore (cocaïne également) qui a Soleil, Vénus et Jupiter en Poissons)
Les narcotiques
Les narcotiques ou les opiacés (opium, morphine, héroïne) sont des substances qui provoquent la somnolence ou la sédation et induisent un état artificiel de relaxation totale (effets anxiolytiques). Ils peuvent avoir des propriétés antidépressives et antalgiques (anti-douleur).
En astrologie, ils peuvent être considérés comme des éléments Anti-Air (conscience, nervosité, vivacité, sens en éveil et hypersensibilité des perceptions, angoisse, rumination psychique). Les natifs des Gémeaux, de la Balance et du Verseau peuvent donc en devenir plus rapidement dépendants.
Exemple notoire : chez Thierry Ardisson (qui, de son propre aveu, fut pendant des années dépendant à l’héroïne), Mercure (et Mars) en Verseau.
L’alcool
Les effets de l’alcool dépendent à la fois du type d’alcool (léger, fort, fermenté ou pas, etc.) et de la personne (ceux qui ont par exemple « le vin méchant » ou ceux que cela a tendance à endormir). Dans tous les cas, l’alcool a un effet anxiolytique et au final sédatif (toute personne alcoolisée finit par sombrer dans un sommeil lourd, il « cuve ») mais, dans un premier temps, il libère de la dopamine, ce qui produit euphorie et excitation tout en levant les inhibitions. L’ivresse agit aussi directement sur le corps, sur la coordination (réflexes amoindris, maladresse).
En astrologie, l’alcool pourrait être vu comme un élément Anti-Feu. Si dans un premier temps, l’alcool amplifie les valeurs Feu (stimulation, excitation, esprit d’entreprise, audace), il a une action toute contraire quand il « retombe » (perte de vivacité et de dynamisme, mollesse, émoussement de l’excitation). Son effet est donc particulièrement pervers puisque les natifs du Bélier, du Lion et du Sagittaire surtout peuvent d’abord y trouver une source d’énergie puis devoir en reprendre pour ne pas laisser les effets seconds s’emparer d’eux.
Exemple notoire : chez Daniel Radcliff (qui, de son propre aveu, a bu tous les soirs pendant de nombreuses années), Soleil, Mercure, Mars et Vénus en Lion, Lune en Bélier.
Conclusion
On conclura en précisant que n’importe quel natif peut évidemment tomber dans n’importe quelle drogue, en fonction surtout de son environnement, des tentations et substances à disposition mais que chacun d’entre nous est toutefois « pré-conditionné » pour être victime plus particulièrement d’une famille de substance plutôt que d’une autre.
Certaines drogues pourraient d’ailleurs être étudiées plus précisément : ainsi, il semble assez logique que le Taureau (réputé pour son oralité) tombera plus facilement que la moyenne dans les pièges du tabagisme du fait même du mode d’administration de la substance. Globalement toutefois, on n’oubliera pas d’étudier Neptune car c’est très souvent ses dissonances qui signe la prédisposition la plus forte à la toxicomanie, quelle que soit sa forme.
Tous droits réservés Philippe REGNICOLI
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Hello
Merci pour cette passionnante revue des drogues sous la lorgnette Astro. La prise en compte par éléments (Terre Feu Eau Air) en plus d’être savoureuse, m’apparait très judicieuse.
🙂