Astrologie dans le monde : le Venezuela

Autourdelalune vous propose de poursuivre sa série d’articles visant à faire un voyage autour du monde…de l’astrologie. Comment notre discipline se porte-t-elle au delà de nos frontières ? Comment est-elle perçue et par qui est-elle pratiquée ? Nos homologues essayeront d’apporter des réponses. Nous interviewons aujourd’hui Carlos Dum, astrologue, praticien Feng Shui, vice-président et membre fondateur de la Fédération Vénézuélienne des Astrologues (FEVA). Il organise régulièrement des évènements (congrès, salons internationaux, ateliers, voyages spirituels en Amazonie…) et anime le programme dont il est producteur : Energia del Universo(1). Enfin il publie une revue numérique holistique et écrit des articles pour des revues spécialisées tant au Venezuela qu’à l’étranger.

A2L : Quels sont les principaux courants astrologiques dans votre pays? Quels en sont les astrologues les plus représentatifs ?

CD : L’astropsychologie est assimilée ici à la pensée humaniste, c’est je pense celle qui est la plus pratiquée. C’est difficile de donner des noms de personnes car toutes les personnalités actives du milieu astrologique local me semblent intéressantes au-delà de leur différence de styles. De plus je ne peux me compromettre à donner des noms alors que ce sont tous des collègues et ami(e)s !
Ndlr: citons pour les avoir rencontrés lors du congrès FEVA 2009 son président Enzo de Paola, Ariadna Flores Vitelli, Tibisay de la Cruz  ou encore  le très populaire Rocco Remo.

A2L : Comment qualifieriez-vous l’approche qui prédomine : divinatoire ? Psychologique ? Spirituelle ?

CD : En premier lieu l’astrologie psychologique, puis l’approche divinatoire.

A2L : Est-ce que consulter un astrologue est une pratique courante ? Qu’attend-on de lui ? Quel serait le profil du client type sur le plan culturel et social ?

CD : Mon expérience personnelle me fait penser que nous sommes consultés comme des « guides » (des conseillers) ou comme avis complémentaire à l’heure d’opérer des choix ou face aux évènements. Sur le plan social, nous sommes très populaires grâce aux médias, mais surtout lorsqu’il s’agit de prévisions. Le profil type serait celui d’une femme de 40/50 ans.

Carlos Dum

Notre confrère Carlos Dum

A2L : Comment est considérée la profession d’astrologue dans votre pays ?

CD : Je dirais que notre popularité est plutôt positive, notre pays étant tourné vers la spiritualité et le développement personnel.

A2L : Que pouvez-vous dire sur la recherche dans le domaine de l’astrologie ?

CD : Pour ma part j’aime beaucoup l’originalité du travail de Boris Kristoff (Uruguay). Sinon, il est difficile de dresser un état dans notre pays ; je peux juste vous dire que les congrès sont l’occasion de stimuler la créativité des astrologues et que souvent des sujets très intéressants sont étudiés.
Ndlr : en 2009, Enzo de Paola a présenté une correspondance entre sels de Schussler et astrologie tandis que Maria Florinda Loreto a présenté une correspondance entre astrologie et Fleurs de Bach.

A2L : Que pouvez-vous dire de l’édition dans le domaine de l’astrologie ?

CD : Là aussi, notre pays n’est pas le plus représentatif. J’apprécie particulièrement l’éditeur argentin KIER qui est l’un des leaders avec les éditeurs et auteurs espagnols.

A2L : Quels sont les principales associations réunissant des astrologues dans votre pays ? Vous paraît-il envisageable de regrouper les astrologues à un niveau international ?

CD : La FEVA (Fédération Vénézuélienne d’Astrologues) fêtera en Juin ces 13 ans d’existence et d’organisation d’ateliers, congrès, séminaires, en grande partie grâce à l’initiative de ses membres directeurs. Elle regroupe tous les courants, compte 300 membres et 600 adhérents ; des réunions internationales ont eu lieu et c’est l’Amérique latine qui s’est révélée la plus active avec de nombreuses initiatives, plus particulièrement dans les pays suivants : Colombie, Venezuela, Bolivie, Argentine. En Europe, c’est bien sûr l’Espagne qui entretient le plus d’échanges avec nous.(2)

 

(2)Voir ici (section : FEVA)

 

propos recueillis par Muriel Rojas Zamudio

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