Tandis que les principales préoccupations publiques tournent depuis plusieurs mois autour de l’économie, des banques, des parachutes dorés et des golden boy, le décès de Sœur Emmanuelle, suivant de peu celui de Guillaume Depardieu, nous rappelle à l’ordre et devrait nous faire davantage réfléchir sur ce qui est important, c'est-à-dire essentiel, dans notre vie.
Il faut bien dire que les gens atteints de graves maladies comme les gens –et les enfants- vivant dans le dénuement le plus complet portent peu d’intérêt à la marche chaotique de la bourse et au retour brutal à une économie collant au réel, c'est-à-dire loin des spéculations et de l’enrichissement douteux des personnes qui ont déjà tout. Rendons ici hommage à deux « enfants terribles » du siècle qui, chacun à leur façon, ont su dépasser leurs propres souffrances pour s’occuper de celle des autres.