Astrologie et hormones

Les hormones sont des messagers chimiques du corps humains, elles permettent de s’adapter à des circonstances extérieures, elles induisent non seulement des modifications physiques et physiologique mais aussi des comportements, on peut vraiment les qualifier de traits d’union entre le physique et le psychique . L’astrologie elle-même tente d’expliquer ces mêmes comportements, elle désigne pour chaque planète une série de fonctions. Le propos ici est de comparer l’action des hormones à celle que l’astrologie attribue aux planètes.

Voyons donc les principales hormones du corps, sur quelles fonctions agissent-elles, quels comportements humains induisent elles, et à quelles planètes pouvons nous les relier ?

N’oublions pas qu’ils existent une quantité d’autres hormones que celles décrites ci-après, nous nous sommes bornés aux principales et à celles qui ont le plus d’impact au niveau comportemental.

Les hormones sexuelles

Commençons par la corrélation la plus évidente celle entre les hormones sexuelles et les planètes de la libido, Mars et Vénus.

Ces hormones sont la Testostérone, la Progestérone et les Œstrogènes. Elles sont issues du cholestérol, la progestérone est ainsi directement issue de cette molécule, elle se transforme en testostérone puis en œstrogène.

La Testostérone

La testostérone est le principal androgène, c’est à dire les hormones sexuelles mâles, elle est secrétée par les testicules (d’où son nom) chez l’homme et par les ovaires chez la femme, les glandes surrénales la secrètent aussi en faible quantité. Comme on vient de le voir et malgré l’idée reçue, la testostérone est également bien présente chez la femme.

Cette hormone permet pendant l’embryogenèse l’apparition des caractères sexuels primaires mâles (formation des testicules et du pénis), pendant la puberté son augmentation permettra l’apparition des caractères sexuels secondaires mâles (pilosité, accroissement de la masse musculaire et des organes génitaux, voix grave et plus tard calvitie !). Chez la femme, la testostérone est donc la responsable de l’apparition de la pilosité. Elle fait partie des hormones anabolisantes, c’est à dire celles qui développent la masse musculaire.

L’action de cette hormone ne se limite pas à des changements de morphologie; elle permet également certains comportements. Le premier est l’appétence sexuelle, la testostérone est donc l’hormone de la sexualité, notamment masculine. Ensuite elle augmente l’activité et elle est surtout connue pour être mise en cause dans l’agressivité.

La testostérone est utilisée dans les cas de dopage, augmentant non seulement la masse musculaire, mais aussi l’esprit de compétition, l’agressivité et la résistance à la fatigue .

La corrélation avec la planète Mars et le signe du Bélier est évidente :

– Au niveau physique, la testostérone développe des caractéristiques typiquement martiennes : masse musculaire, largeur d’épaules, pilosité, allure masculine (il semblerait qu’un fort taux de testostérone, donne une mâchoire plus carrée, un visage plus rude)

– Au niveau comportemental, nous avons les principaux principes martiens : activité, sexualité, agressivité, compétition.

La progestérone et les œstrogènes

En regard de la virilisante testostérone, voici les hormones féminines: Progestérone et œstrogènes.

La Progestérone (dont le nom signifie « qui supporte la gestation ») et Les Estrogènes (« qui produisent l’œuf ») sont synthétisées par les ovaires, les testicules et les glandes surrénales.

Les variations de taux de ces deux hormones sont responsables chez la femme du cycle menstruel, le pic d’œstrogène entraînant l’ovulation, la production de progestérone permet au corps (et notamment à l’utérus) de se préparer à la nidation et donc à la grossesse, l’effondrement du taux de cette dernière déclenchera les règles.

L’œstrogène est tout d’abord responsable de l’apparition des caractères sexuels secondaires féminins, c’est à dire développement des seins, apport de graisse au niveau des hanches et des seins (et donc de la silhouette féminine en sablier) , mais également maturation osseuse et protection cardiaque (ce qui explique le risque d’ostéoporose et l’augmentation du risque cardiaque après la ménopause car cette hormone n’est alors produite que plus faiblement). Dans une moindre mesure que la testostérone, les hormones féminines sont aussi anabolisantes.

Au niveau du comportement, ces hormones augmentent également le désir sexuel, des études tendent à prouver que la femme cherche à se rendre plus séduisante lors du pic d’œstrogène. Notons que chez l’homme la testostérone seule ne suffit pas à donner le désir, il faut aussi des œstrogènes, il semblerait donc que la libido ne soit pas le fait de l’hormone dominante chez chaque sexe mais bien du concours des deux.

On sait également que ces hormones sont en relation avec la sensation de bien-être; la sensation de nervosité que peuvent ressentir les femmes pendant les règles et la pré ménopause, moments de la vie où ces hormones sont au plus bas sont une manifestation de cette propriété. Plus surprenant, des études ont démontré qu’un fort taux d’œstrogène augmente la compétitivité. Il y a certainement un rapport avec la volonté de séduire, d’acquérir ou de conserver l’objet de désir.

forme féminine

Évidemment, ces deux hormones sont à mettre en relation avec Vénus et le Taureau :

– Au niveau physique, elles donnent une allure typiquement vénusienne, corps en sablier, (et il semblerait aussi un arrondissement du visage et des traits plus doux), mais aussi une constitution solide car elles renforcent os, muscles, graisse et cœur (l’association graisse et muscle est d’ailleurs très Taureau !)

– Au niveau comportemental, nous avons également des valeurs très vénusiennes avec l’appétence sexuelle, la séduction, le bien être, et également la compétitivité, qui ici serait peut être à mettre en relation avec le caractère Taureau/Vénus d’acquisition des biens.

On notera cependant une différence, si les œstrogènes semblent être purement vénusiennes, la progestérone apporte une touche lunaire. En effet, les premières permettent la maturation de l’ovule et son expulsion lors du pic, elle mène donc la femme à être féconde, c’est pendant cette période qu’elle se rend plus séduisante car elle cherche un partenaire, de plus des études tendent à prouver que pendant cette période la femme est plus attirée par les hommes présentant des caractéristiques plus « viriles » c’est à dire une mâchoire plus carrée, des traits plus durs, en fait elle cherche le type martien, car elle est plus influencée par l’hormone purement vénusienne . Il s’agit bien d’un concept « taureau  » et non Balance, car il s’agit d’attirer le partenaire dans un but personnel : être fécondée, il s’agit bien d’acquérir, cette direction est montrée par la corrélation œstrogène/sens de la compétition : il faut trouver le meilleur pour soi. Par contre la progestérone permettant la nidation (l’accueil de l’œuf qui se développera en embryon, fœtus et enfin enfant) apporte la note lunaire productrice. En conclusion on peut dire que les œstrogène représentent la fonction d’attraction du Taureau et de Vénus tandis que la Progestérone est à mettre en relation avec la fonction de construction de ce signe et aussi de sa planète d’exaltation : la lune.

Rappelons que ces hormones se trouvent également chez l’homme, elle implique le même comportement à défaut d’en provoquer les effets physiologiques, en miroir de la testostérone chez la femme.

En conclusion on peut dire que les homologues hormonaux de Mars et Vénus sont aussi complémentaires que nos deux planètes de la libido.

Les molécules de l’ombre et de la lumière

Une deuxième association évidente est l’analogie entre les luminaires et des molécules complémentaires : la sérotonine et la mélatonine.

Ces deux molécules sont comme les hormones sexuelles produites l’une par l’autre. Ainsi la sérotonine est transformée en mélatonine, en réponse à l’absence de lumière.

La sérotonine

Elle est secrétée par certains neurones mais on la retrouve dans tout le corps (notamment dans le système digestif).

Bien qu’il soit encore difficile de déterminer son rôle dans le comportement, on sait que la sérotonine a un rapport avec la vitalité et la bonne humeur. Son déficit entraîne agressivité et dépression. Elle a un rapport avec l’activité musculaire, la défense de l’organisme, l’humeur en générale et la température corporelle, qu’elle favorise dans tous les cas.

Associer cette molécule au Soleil est facile car elle augmente en présence de lumière, on sait que les dépressions saisonnières sont dues au déficit en sérotonine due à la faible luminosité hivernale. C’est la molécule de la vitalité, le sport d’ailleurs augmente sa production, le comportement « radieux » auquel elle est associée est également en accord avec la symbolique Solaire, ainsi que son implication dans l’éveil et l’activité.

activité

La Mélatonine

La Sérotonine est transformée en mélatonine en l’absence de lumière, elle est surnommée « l’hormone du sommeil « , elle est également secrétée par la glande pinéale et la rétine.

C’est une hormone extrêmement importante, primordiale même, car elle régule la secrétions de très nombreuses hormones, elle a donc un rôle globale d’équilibre de l’organisme.

Elle régule également l’humeur et provoque le sommeil, son augmentation lors des périodes sombres (donc la nuit) explique que l’on a tendance à s’endormir lorsqu’il fait noir. Cette hormone est donc la régulatrice des rythmes biologiques .Elle permet un sommeil facile et réparateur. Cependant son excès apporte l’asthénie (fatigue) et dépression.

Elle aurait un rôle antioxydant et donc anti-vieillissement, on sait qu’elle ne fait que baisser après l’adolescence.

Le lien entre cette hormone et la Lune est facile : les mots clefs sont nombreux : rythme, sommeil, humeur, fatigue et même jeunesse ! En plus cette hormone augmente la nuit ce qui augmente l’analogie avec l’astre nocturne par excellence.

Les Hormones Thyroïdiennes

La thyroïde est une glande secrétariat de nombreuses hormones notamment T3, T4 et TSH. Ces hormones ont la particularité d’être composée avec de l’iode. Elles sont surtout connues pour les troubles occasionnés par leur déficit ou leur excès.

Les personnes souffrant d’hypothyroïdie (et donc de déficit), souffrent de fatigue, de dépression, prennent du poids alors qu’elles perdent l’appétit, ont toujours froid. Au contraire, celles souffrant d’hyperthyroïdie sont hyperactives, exaltées, agressives, perdent du poids alors qu’elles ont un appétit accru, ont toujours chaud.

On sait donc que ces hormones permettent l’augmentation du rythme cardiaque, l’activité musculaire, la fonte graisseuse.

On peut mettre ses hormones en relation avec les planètes du feu : Soleil, Mars et Jupiter. De toute évidence ces molécules ont un rapport avec l’énergie, mais aussi l’équilibre, le bien être (Soleil/ Jupiter). L’excès menant la personnalité à un comportement marsien (suractivité, fièvre, agressivité), tandis que la carence tend vers une personnalité de type lunaire (eau), comme si le feu interne venait à manquer. Notons que le type de silhouette que ces hormones semblent donner, moins de gras, plus de muscle, correspond bien au feu notamment au Soleil et Mars.

Les Catécholamines et les planètes intellectuelles

Synthétisée par les glandes médullosurrénales et les neurones, nous allons voir les trois principales : la Dopamine, la noradrénaline et l’adrénaline.

Ces trois hormones sont aussi synthétisées l’une par l’autre, ainsi, la dopamine sera transformée en noradrénaline qui sera transformée en adrénaline. Ce sont des hormones qui permettent de répondre à un état de stress (en augmentant le rythme cardiaque et la tension artérielle).

La Dopamine

Voilà une hormone plutôt sympathique puisqu’elle a un rapport avec la sensation de plaisir, plus précisément avec le principe de récompense. La Dopamine est donc responsable du comportement permettant d’actionner le plaisir. Des drogues comme la nicotine et la cocaïne miment son effet, elle est donc stimulante, notamment intellectuellement car elle est surtout présente dans les système nerveux, elle accroît aussi l’attention. C’est ainsi une molécule qui permet l’apprentissage, car en recherchant le plaisir de la récompense, elle pousserait à chercher la solution qui fera obtenir la récompense.

Elle intervient également dans la genèse des neurones, elle est donc facteur de la plasticité cérébrale.

On notera enfin que sa diminution est en rapport avec la maladie de Parkinson, la dopamine permet donc la coordination des mouvements.

Son excès par contre serait en relation avec des maladies psychiatriques comme la schizophrénie ou neurologiques comme le syndrome de Gilles de la Tourette (trouble de la communication). Son excès pourrait traduire des idées, des pensées, qui vont trop vite, s’entrechoquent, s’éparpillent et ne peuvent pas être organisées (schizophrénie), mais aussi des réflexes impossibles à canaliser au niveau de la communication (syndrome de Tourette).

Mercure semble être la planète dont l’action se rapproche le plus de la Dopamine. Nous avons là beaucoup de points communs : Mercure est bien la planète qui permet l’apprentissage, la recherche, l’adaptation, l’habilité, les réflexes et le langage.

La Noradrénaline Cette dérivée de la dopamine à des propriétés encore plus poussées. Comme toutes les catécholamines, elle augmente les pulsations cardiaques, augmente la tension, mais aussi contrôle les sphincters.

Elle permet l’état d’alerte, c’est à dire la faculté de se concentrer sur la source de stress pour s’y adapter, voire la résoudre. Elle augmente encore plus la vigilance et l’activité intellectuelle qui se fait plus rapide, intense et efficace.

En négatif, elle aboutit à l’angoisse, au ruminement, elle apporte ainsi la fatigue chronique et l’insomnie. Enfin par une augmentation du stress et de l’angoisse, elle peut apporter la confusion par l’obnubilation.

Nous avons là un bon portrait de Cérès, planète de la raison, de l’adaptation aux réalités extérieures mais aussi de l’angoisse et de l’inhibition due à un excès de stress. L’analogie est également présente au niveau organique car l’hormone et la planète sont toutes deux en relation avec le contrôle sphinctérien.

L’Adrénaline

La plus puissante des catécholamines est secrétée en cas de danger et répond donc à l’urgence en préparant le corps à l’activité physique. Encore plus que ses cousines, elle augmente les pulsations, la tension artérielle, la lipolyse (diminution de la masse graisseuse en vue d’une dépense d’énergie), la glycolyse (envoie de sucre dans le sang). Cette hormone est celle de la peur, elle prépare à la lutte ou à la fuite !

Peur

Même si dans un premier temps c’est à Mars que l’on pense, Uranus est plus qualifié pour être mis en relation avec cette hormone. Car elle agit en réponse à l’agression, alors que Mars est l’agression, Uranus et Adrénaline ont en commun cette faculté de lutter contre l’oppression, ou de fuir vers un endroit plus sur . De plus l’Adrénaline permet aussi l’éveil intellectuel propre aux catécholamines, ce qui est également commun à Uranus.

 

En conclusion pour les Catécholamines, on peut dire que leur évolution suit celle de Mercure. En premier la Dopamine et les Gémeaux (Mercure « pur »), la noradrénaline et la Vierge (Mercure évolué devenant Cérès) et enfin l’Adrénaline et le Verseau (Mercure exalté ou Octave supérieur devenant Uranus).

Autres hormones et analogies astrologiques

L’insuline, hormone de l’abondance

Certainement la plus connue des hormones, sa découverte et sa synthèse auront permis de sauver la vie des diabétiques.

Secrétée par le Pancréas (son nom vient de insula,  » île  » en latin car secrétée par des amas cellulaires ressemblant à des îlots), la fonction principale de l’insuline est de transformer le sucre pour le stocker.

L’insuline est secrétée dès qu’il y a des aliments dans le tube digestif, elle permet alors de stocker le glucose dans le foie, puis les muscles et enfin le tissu adipeux. Si l’abondance alimentaire continue, c’est l’insuline qui va transformer le sucre en acide gras et le stocker dans le tissu adipeux (en d’autre terme dans les hanches, cuisses, ventre et autres poignées d’amour !!!). Elle inhibe donc la lipolyse (la destruction du gras), mais à plus long terme elle inhibe également la destruction des protéines, c’est donc aussi une hormone anabolisante (favorisant la formation du muscle), elle est à ce titre également utilisée dans le dopage.

Il est probable que l’insuline régule l’appétit, certainement en provoquant la sensation de satiété. Il y a par contre peu de corrélation à l’heure actuelle entre insuline et comportement.

Cependant on peut rapprocher cette hormone de Jupiter par son action sur le stockage de nourriture, et le type de physique qu’elle favorise : Gras et muscle sont deux attributs du Jupitérien. Cependant il serait préférable de la rapprocher du Jupiter des Poissons ou du Cancer, (maîtrise secondaire ou exaltation), car cette hormone a un rapport direct avec la digestion (cancer) et surtout la sensation de satiété (Poissons) .

Symboliquement, cette hormone permet de s’adapter à l’abondance, ce qui est la fonction jupitérienne.

La Somatostatine, la régulatrice du corps humain

La somatostatine (que l’on pourrait traduire par  » stagnation du corps ») est secrétée par l’hypothalamus, l’intestin, le pancréas, et l’estomac.

La Somatostatine a de nombreux effets et tous sont inhibiteurs. Elle diminue l’hormone de croissance, les hormones thyroïdiennes, les hormones gastro intestinales, l’insuline. Elle a pour rôle entre autre de mettre le système digestif au repos et diminue l’appétit.

Cette hormone est donc la grande régulatrice, on peut donc facilement la mettre en relation avec Saturne, qui est la planète inhibitrice par excellence, celle qui a un rôle de contrôle du psychisme. Tout comme l’insuline, il y a peu de corrélation connues entre la somatostatine et le comportement , mais on peut poser l’hypothèse qu’une hormone dont le rôle est d’inhiber la plupart des autres hormones conduirait à un comportement calme, en retrait, sur le réserve, bref, un comportement saturnien.

Les Endorphines, du plaisir à la dépendance

Ces molécules sont assez célèbres, car elles sont réputés pour être les « molécules du plaisir », leur nom est une contraction de « endogène  » et « morphine » il s’agit donc des « morphines intérieures « , elles sont présentes dans le cerveau mais aussi dans le système digestif et la moelle épinière.

Leur rôle est de diminuer la douleur, de diminuer le stress, elles provoquent une sensation de plaisir, d’euphorie, jusqu’à l’extase, au rêve éveillé, voire aux hallucinations. Elle apportent le bien être, la plénitude favorisent le sommeil. Certains parlent même de sentiment de puissance, de grâce, de spiritualité. C’est notamment le cas des sportifs, car cette molécule est secrétée pour diminuer la douleur lors d’un effort prolongé, elle donnerait alors la sensation de se déplacer sans effort, de flotter.

Lors de l’agonie, il y aurait également secrétions massive d’endorphine, c’est ainsi que les scientifiques expliquent les visions, le bien-être que les gens ayant connu des NDE (Near Death Experience, expérience de mort imminente) . On peut donc poser l’hypothèse du rôle de cette molécule dans les cas de martyrs semblant recevoir la grâce lors de torture. L’endorphine agit en contraire des catécholamines, ces dernières répondent au stress pour agir, l’endorphine agit au contraire pour calmer l’angoisse, le stress, lors des expériences difficiles, voire terribles. Mais l’endorphine n’est pas secrétée uniquement dans les cas de torture, les expériences agréables permettent aussi la libération de cette molécule du plaisir, que se soit l’orgasme, la fête ou le chocolat ! Si les hormones sexuelles permettent le désir, les endorphines participent au sentiment amoureux durable.

Amour

Enfin l’endorphine peut entraîner la dépendance, ainsi, il s’agit réellement d’une drogue interne, ce qui explique les cas de dépendance au sport par exemple ou au chocolat ! Évidement la morphine et ces dérivés (héroïne) provoque les mêmes effets dans des proportions bien plus grandes, avec la dépendance encore plus grande, et les effets dévastateurs bien connus de la toxicomanie.

Si on se contentait de l’appellation « molécule du plaisir », on pourrait se contenter de dire que l’endorphine est en relation avec Vénus, mais il faut chercher plus haut, à l’octave supérieur, car la description de l’endorphine est parfaite pour Neptune . Cette planète est celle justement qui permet l’extase, avec des sensations allant de la grâce à l’illusion, cette planète apaise, mais annule aussi la volonté comme cette molécule qui provoque la dépendance, l’association Neptune/drogue est connue, donc associer notre « drogue interne « avec cet astre est pertinent .

Le Cortisol, l’hormone de la survie

Secrété par les surrénales, le cortisol a pour rôle de libérer l’énergie en réserve dans l’organisme en vue de l’activité, la lutte, ou la fuite. Il permet la dégradation des protéines, des graisses et du sucre des tissus pour que les nutriments se retrouvent directement disponibles dans le sang. En stimulant la production des catécholamines, il augmente les pulsations cardiaques, la tension artérielles, la fréquence respiratoire. Il a des effets indésirables notables, il ralentit les mécanismes de l’inflammation, de la réponse immunitaire, la cicatrisation et favorise l’ostéoporose.

Ainsi le cortisol prépare une défense intensive, la survie, même au prix de la fragilisation de l’organisme. Car pour le cortisol, l’important est la survie immédiate, de faire face au danger, les fonctions de constructions de l’organisme pouvant attendre.

Évidemment, Pluton semble tout désigné pour être en corrélation avec le cortisol. Car cette planète est bien celle qui va mettre en œuvre la survie, cette hormone peut être qualifiée de destructrice : on pourrait dire qu’elle détruit la maison pour récupérer des pierres à lancer sur les ennemis, concept très plutonien (opposition Taureau:construction/Scorpion : destruction)

Les hormones de l’amour

Pour finir voyons le cas de l’Ocytocine et de la vasopressine, des hormones qui agissent sur la physiologie mais aussi le comportement social.

L’Ocytocine

Secrétée par l’hypophyse et l’hypothalamus, son nom signifie  » accouchement rapide » car elle est sécrétée pour provoquer l’accouchement. Elle permettrait à la mère de s’attacher au nouveau-né, elle est également secrétée lors de l’orgasme et entraîne l’attachement au partenaire.

On la désigne sous le nom d' »hormone de l’amour », elle donne une sensation de bien-être, elle diminue le stress (diminution de la tension, des pulsations cardiaques), elle va donc diminuer l’agressivité, la sensibilité à la douleur. Par contre elle permet d’augmenter la sociabilité, la confiance en l’autre, dans le couple et dans la société, c’est donc une hormone apaisante, et pacifiante.

Ces notions sont très récentes, mais une hypothèse est posée quand à son utilisation contre l’autisme, maladie psychiatrique se manifestant par un enfermement social, une absence d’affect et de communication.

Cette hormone est très vénusienne, mais plus dans l’optique Balance, tandis que les hormones sexuelles femelles étant plus Taureau. Comme ce signe, l’hormone pousse vers l’autre dans un désir de paix, d’altruisme. Notons que son rôle dans l’attachement maternel est bien de l’ordre Balance et non Cancer, puisqu’il s’agit de s’intéresser à un autre que soi, l’Ocytocine jouant d’ailleurs le même rôle dans l’attachement « conjugale ».

La Vasopressine

Également secrétée par l’hypothalamus et l’hypophyse, elle est aussi appelée « hormone anti- diurétique » car son rôle premier est de provoquer la réabsorption de l’eau au niveau du rein.

Tout d’abord, comme le cortisol et les catécholamines, elle a pour fonction de s’adapter au danger, elle poursuit l’action de l’adrénaline dans la durée, elle fait donc durer le stress (augmentation des pulsations, de la tension artérielle), elle fait donc partie de ces hormones de la lutte et de la survie.

On découvre cependant d’autres fonctions plus sociales. En augmentant le stress, elle permet de se focaliser sur l’être aimé. On a mis en évidence chez les rongeurs qu’un fort taux de vasopressine était en relation avec un comportement monogame. Chez la femelle, elle permet un attachement à la progéniture encore plus fort que l’ocytocine. Chez l’humain, des études tendraient à prouver la même chose.

Complémentaire de l’ocytocine, la vasopressine peut être assimilée à Mars, mais plus au niveau Scorpion, et donc à Pluton. Nous avons l’idée de survie, de lutte, mais également de passion. Il est intéressant de noter que l’amour simple est en relation avec une hormone qui détend l’organisme, tandis que la passion est en relation avec une hormone de lutte. Ce que l’astrologie a toujours affirmé en désignant la passion du côté de Mars et l’affection du côté de Vénus.

 

Tableau de synthèse

Hormone

Planète en analogie

Principales fonctions communes

Testostérone

Mars

virilité, libido, activité, agressivité, muscle

Progestérone

Vénus et lune exaltée

construction, solidité, féminité, bien être

Œstrogène

Vénus

attraction, séduction, libido, acquisition, féminité, bien être

Sérotonine

Soleil

activité, éveil, bien-être, équilibre

Mélatonine

Lune

sommeil, jeunesse, rythme, humeur

Thyroïdienne

Soleil Mars Jupiter

équilibre, activité, bien être agressivité, chaleur exaltation, enthousiasme

Dopamine

Mercure

recherche, attention, plaisir, stimulation, habilité

Noradrénaline

Cérès

adaptation, stress, angoisse, vigilance, concentration

Adrénaline

Uranus

réaction, contre attaque, attention, adaptation à l’urgence, à l’agression, au danger,

Insuline

Jupiter des Poissons et du cancer

abondance, plénitude

Somatostatine

Saturne

régulation, contrôle, inhibition, calme

Endorphine

Neptune

exaltation, plénitude, dépendance, hallucination, lâcher prise, apaisement

Cortisol

Pluton

Survie, lutte, destruction, angoisse, intensité

Ocytocine

Vénus de la Balance

Apaisement, sociabilité, intérêt pour l’autre, attachement, ouverture

Vasopressine

Pluton, Mars du Scorpion

Lutte, survie, passion, attachement exclusif

 

Hypothèses et conclusions

Si l’on peut dire que l’hormone produit le comportement, il n’est pas question de dire qu’elle provoque l’émotion, l’hormone est la traduction physiologique d’un état psychologique induit par une contrainte extérieures. Elle permet de s’adapter à cette contrainte. Ainsi lorsque l’on tombe amoureux, nous avons besoin d’hormones sexuelles, d’endorphine, d’ocytocine et de vasopressine pour le signifier à notre corps afin qu’il s’adapte, ce ne sont pas forcement ces molécules qui nous font tomber amoureux. Il en va de même avec les planètes.

De même, il est hors de question d’affirmer qu’une planète provoque la sécrétion d’une hormone. Ce serait là une affirmation dénuée de fondement scientifique et astrologique.

De plus les cycles des planètes lentes n’ont aucune mesure avec les cycles biologiques.

Les hormones sont synthétisées dans des cas précis, quand l’organisme en a besoin pour répondre à une situation précise. Par contre dans un état neutre, nous avons tous une secrétions basale de toutes ces hormones, il s’agit de constantes biologiques.

Toute constante biologique possède une moyenne mais aussi des bornes hautes et basses ; Par exemple la température du corps humain est classiquement décrite comme étant de 37°, mais en réalité elle est considérée normale de 36 ( 35.5) à 37.5 (voire 37.7) . Pour les hormones, c’est pareil, le taux normal varie entre la borne haute et la borne basse. C’est là qu’on peut émettre une hypothèse : est-ce qu’une personne marquée par une planète aura une sécrétion de l’hormone correspondante dans la moyenne haute ou basse. En d’autres termes, est ce qu’un martien a par exemple un taux de testostérone globalement plus élevé qu’un lunaire ?

hormones et astrologie

Vérifier cette hypothèse ne sera pas facile, en effet il faudrait sélectionner une population de personne ayant un Mars franchement dominant (du genre Conjonction Soleil Mars sur l’Ascendant Bélier) et faire des prises de sang pour vérifier le taux de testostérone. Voilà un protocole qui serait difficile à mettre en place ! Difficile mais pas impossible….mais il faudrait de l’aide du côté des sommités médicales.

Notons enfin, que le taux de l’hormone n’est pas le seul a jouer, ce qui est important, c’est le nombre de récepteurs à cette hormone, car même si vous avez un fort taux en hormone, si vous n’avez pas beaucoup de récepteurs, cette hormone sera inactive.

Le problème est encore plus ardu car on ne trouve pas le taux de récepteurs aussi facilement que le taux d’hormones, et dans l’état actuel d’acceptation de l’astrologie, il est à parier qu’aucun médecin n’acceptera de participer à un tel protocole…

En conclusion on pourrait dire qu’il y a certainement un rapport, au moins d’analogie entre les planètes et les hormones et qui sait peut être un jour trouverons-nous notre thème astral dans une prise de sang…

 

Tous droits réservés Laurent Gizzi

Reproduction totale ou partielle interdite sans autorisation écrite de l’auteur

 

10 thoughts on “Astrologie et hormones

  1. Je suis tout simplement bouche-bé sur tout ce que j’ai lu jusqu’à maintenant….tout ce que je lis sur le cancer ascendant lion , soleil, vénus, cérès…se retrouve dans tout ce qui se passe dans ma vie…je ne connais pas tout encore sur le sujet mais j’arrive enfin à me comprendre et surtout comprendre ce pourquoi ça m’arrive!!!

  2. Excellent article !
    Ce qui permet de « comprendre » beaucoup de choses mais aussi d’élargir la compréhension des thèmes au fonctionnement bio-chimique de notre corps pouvant influencer sur notre psychisme.
    Je suis atteint de fibromyalgie depuis plusieurs années. Les recherches – balbutiantes – mettent en cause des déficits en hormones de croissances, en hormones thyroïdiennes, stéroïdiennes, et une perturbations flagrantes dans la fabrications des monoamines (excès en adrénaline et nora-adrénaline, déficits en sérotonine et endorphine, excès en cortisol et certainement perturbations des hormones gonadiques… Dans mon thème j’ai un carré Jupiter en Bélier/Saturne en Cancer (ma fibro s’est violemment manifestée sur le retour de Saturne) expliquant l’excès de cortisol, mais aussi le déficit en hormones de croissance et thyroïdiennes, un carré Neptune/ Soleil , opposé à Cérès en Gémeaux( en endorphines, perturbations de la fabrication de la monoamine d’origine génétique ?)

  3. Excellent article. Je me reconnais dans nombre de descriptions, notamment ma conjonction mars en bélier/vénus en taureau (qui est un peu compliquée pour moi, étant très aggressif mais sensuel à la fois). Un trigone de neptune à mars et mercure a fait de moi un addict (au point que je m’en inquiète réellement)des endorphines (grand sportif et boulimique de plaisirs intellectuels qui m’apportent une sensation de plénitude bien neptunienne). Un dernier exemple, parmi d’autres : j’ai cérès sur le cuspide de la maison X et j’exerce une activité professionnelle très stressante depuis de nombreuses années (et plus ça va, plus ce stress devient source de maîtrise).
    Merci pour ces bons articles, vraiment.

  4. je confirme, ayant mars en bélier conjoint mc, j’ai un taux de testotérone bien bien élevé pour une femme, et une pilosité infernale, bon, j’ai vu pire, mais j’ai la repousse hyper rapide….. 😮

  5. Hello Laurent 😆
    ha ben voilà après la poésie humoristique voilà ta carte infirmier 😉
    Les homones et le ciel en voilà un sujet « Inatendu » mais très contente que tu l’aie écris car j’adore comprendre la matière corps et céleste…et puis je suis pas dépaysée. 😉
    Oui merci à toi Lau.
    Amitiés paola.

  6. Wouha ! Vraiment super intéressant cet article. 😆
    Bravo Laurent. Ca m’a non seulement rappelé plein de souvenirs mais en plus ça m’a donné envie d’en savoir plus. Je viens en effet de me rendre compte que je pouvais peut-être trouver une explication astrologique au diabète de ma soeur, je vais de ce pas chercher si corrélation il y a. 😉

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